Marie-Flore ne ressemble à personne et personne ne ressemble à Marie-Flore. Minois de chat au cœur écorché, regard bleu cristallin et timbre à nulle autre pareil, elle est l’une des rares artistes capables de passer de la folk électrique à une pop teintée d’urbanité, à chaque fois poétique.

Auteure, compositrice, interprète, multi instrumentiste, maniant aussi bien l’organique que l’électronique, Marie-Flore est une amatrice de pop sous toutes ses formes. Elle est d’abord férue de grands classiques : The Velvet Underground, dont elle cultive les même thématiques vénéneuses, Leonard Cohen, sa référence ultime en termes de poésie, Gainsbourg aux jeux de mots sensuels et Christophe, bienveillant mentor avec lequel elle partage la même exigence – tant du point de vue sonore que textuel.

Pas de snobisme, seulement un respect des chansons qui accrochent les tripes.

À la fois brut et sophistiquée, pourvue d’un humour piquant, souvent à contre-courant mais ancrée dans son temps, Marie-Flore manipule une pop franche, immédiate et plus sensuelle que jamais. Cet album est une invitation à la danse. Avec ces 12 morceaux, Marie-Flore offre un son unique, avec un rythme qui nous plonge à la fois dans l'EDM, la synthpop, les 90's et l'electro, pour ne former qu'un ensemble intense et minimaliste.

Entre douces ballades et chansons rythmées, servie par une plume littéraire et aiguisée, le resultat est mélancolique comme euphorique.